La Corrèze est épargnée par le démantèlement des unités militaires décidé par le gouvernement et je m’en félicite, car j’étais intervenu, dès l’annonce des menaces, auprès du ministre de la défense. Je lui avais fait valoir nos arguments, notamment pour le détachement du matériel de l’armée de terre à Tulle, qui est à bien des égard irremplaçable compte tenu des savoir-faire de ses personnels. Sa suppression aurait été injustifiable puisque cette unité a été créée à Tulle en contrepartie des suppressions d’emplois au GIAT. Comme président du Conseil général et comme député, j’ai été entendu.
Brive garde son régiment et Tulle conserve son détachement du matériel et son imprimerie de la défense. Ce qui signifie que les activités qui ont permis la reconversion de 150 salariés du GIAT sont désormais pérennisées.
Le maintien de ces emplois dans les deux principales villes de la Corrèze va contribuer à redonner confiance au commerce local et à conforter les acteurs économiques et les collectivités dans leurs projets d’investissements. Nous devons toutefois vigilants par rapport à d’autres restructurations et mobilisés pour défendre les services publics.