Karim Maatoug, Premier secrétaire fédéral du PS en Corrèze, a réuni samedi dernier les nouveaux secrétaires fédéraux et secrétaires de section issus du congrès de Toulouse.
Il s’agissait de faire connaissance, d’échanger et de fixer les principaux objectifs de la fédération corrézienne
pour les trois prochaines années. Cette nouvelle équipe a été constituée selon quatre critères : le rassemblement
des socialistes corréziens, une répartition géographique représentative de l’ensemble des territoires,
le renouvellement et la féminisation des instances.
Lors de son point presse, Karim Maatoug a rappelé que François Hollande, qui a trouvé la France
dans un état très dégradé (endettement record, creusement des déficits, augmentation
du chômage, problèmes de compétitivité des entreprises), fait face à une crise économique et sociale d’une violence inédite et qu’il appartient aux socialistes corréziens d’expliquer et faire comprendre
les réformes mises en œuvre par le Président de la République.
Le Premier fédéral a ainsi répété que la politique du Gouvernement était tournée vers un seul objectif : l’emploi.
C’est tout le travail mené par le président de la République pour réorienter l’Europe vers des politiques de croissance. C’est tout le sens de la politique de redressement des comptes publics menée par le Gouvernement. Un travail important de communication va être engagé au cours des prochaines semaines, notamment par la distribution de tracts revenant sur le travail accompli au cours des six derniers mois : augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, encadrement des loyers à la relocation, droit de partir à la retraite à 60 ans pour les salariés qui ont commencé à travailler à 18 ans et ont 41 ans de cotisation, création de 15 000 emplois d’avenir pour les jeunes de 16 à 25 ans, création de 60 000 postes dans l’éducation nationale d’ici cinq ans, création de la banque publique d’investissement).
Karim Maatoug a également souhaité que le PS demeure à l’écoute. C’est l’enjeu des ateliers du changement,
l’idée étant d’engager un dialogue avec les Français, pour expliciter les réformes et leur demander ce qu’ils pensent de l’action gouvernementale. Harlem Désir participera lui-même à un certain nombre de ces ateliers, notamment au plan régional. Il devrait faire un déplacement en Corrèze en 2013.
Enfin, la nouvelle équipe va également se pencher sur la préparation des échéances électorales à venir :
les municipales, européennes et sénatoriales de 2014 et les départementales et régionales de 2015.